Pour laisser à Adrien le temps de demander Lisa en mariage, nous avons accepté de ralentir la cabine du téléphérique de Brest Métropole. C’est aussi ça une mobilité plus humaine !
20 février 2017, téléphérique de Brest
Ce matin-là, nous avons reçu un e-mail pour le moins original :
De : Adrien
A : Service Clients Bibus
Le : 20/02/2017 08:35:09
Objet : Demande en mariage dans le téléphérique
Bonjour,
Après avoir eu l’accueil téléphonique de Bibus pour présenter ma demande, je vous joins ce message afin de détailler ma demande.
J’aurais souhaité demander ma future femme en mariage dans le téléphérique. Je reçois la bague d’ici deux semaines maximum.
Ma demande se serait faite de nuit, dans le dernier téléphérique. J’aurais souhaité me retrouver seul avec elle, avec si possible une pause de 5 minutes au milieu pour apprécier le moment. Dans l’espoir d’une réponse positive, veuillez agréer mes salutations les plus distinguées.
« En 18 ans de métier dans la mobilité, j’en ai vu passer des gens et j’en ai croisé des situations. Mais là…, quand j’ai vu la demande de ce jeune Brestois amoureux de sa belle…, j’ai d’abord douté. Canular ? Élucubration ? Et pourquoi pas, au fond… Pourquoi ne pas faire sa demande en mariage dans notre téléphérique, au-dessus du pilier central ? Vérifications faites, nous avions affaire à un vrai romantique. Seul dans sa cabine avec sa fiancée, seuls au monde… Ce moment unique, je pouvais leur offrir, il me suffisait simplement d’avoir l’accord de ma direction.
Bien sûr, impossible d’arrêter la cabine en plein ciel, question de sécurité. Mais réserver une cabine pour deux pendant le dernier service du soir, et ralentir le téléphérique au-dessus du pilier cinq minutes pour que le prétendant ait le temps de faire sa demande… Ça oui, c’est possible ! Et puisque c’est possible, faisons-le. Offrons ce bel instant de mobilité heureuse à notre passager. Voilà ce que je me suis dit, et voilà ce que j’ai fait.

Je n’oublierai jamais l’image de cette capsule de romantisme suspendue à 80 mètres au-dessus de moi. Quand ma main a fait tourner le potentiomètre de vitesse pour ralentir la cadence, je me voyais à leur place. Ah, j’aurais bien aimé avoir eu cette idée quand j’ai demandé ma femme en mariage. Ça lui aurait plu ! Mais je n’y ai pas pensé. Il faut dire aussi qu’il n’y avait pas le téléphérique à l’époque… En tout cas cette histoire, j’ai toujours autant de plaisir à la raconter – même la presse m’a interrogé.
Et si c’était tout simplement ça, la mobilité de demain ? Des transports plus humains. Je suis curieux de voir les idées que cette histoire va donner aux autres passagers de nos réseaux dans le monde, tiens ! »
Caroline T.,
Régulateur du téléphérique de Brest métropole
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Les collaborateurs de Keolis partagent les mêmes valeurs : We Imagine, We Care, We Commit. Elles constituent les principes clés qui guident nos actions et nos comportements.
Pionnier de la mobilité partagée, Keolis place le passager au cœur de la conception de ces offres et de l’exécution des services, pour assurer tous les jours la satisfaction de millions de voyageurs. C’est ce que nous avons fait en enrichissant le réseau de transports de la métropole de Brest du premier téléphérique urbain en France en novembre 2016. En douze mois d’exploitation, le service avait déjà trouvé son public : 700 000 voyages avaient ainsi été réalisés… dont un mémorable pour deux romantiques ! Tout cela sans remplacer les usages existants : l’arrivée du téléphérique a, au contraire, favorisé le réflexe « transport public ».
Le réseau de transports de Brest est opéré par Keolis jusqu’au 30 juin 2019.
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